jeudi, avril 05, 2007

Concept, réalité, émancipation de l'Homme, aveu de quelconque pléthore, palpable, spéculatif?


Remarque: plus jamais je ne passerai l'aprème sur un article que je finis par supprimer involontairement en fermant la fenêtre comme un débile -__-;;
Résumé de ce que j'avais développé:




Amour. Qu'est ce que l'amour?

Cette question apparament triviale, est-elle véridiquement un épiphénomène usé?
Si le sujet n'est en rien insolite, il me provient d'une remarque provocatrice de mon cher pair Sylvère (pour ne pas nommé) dans un Fast-food gastronomique. L'amour est-il possible avant la relation charnelle?

Tentons d'y répondre succintement. Est-ce possible d'aimer Platoniquement? (nous ne considérerons pas le schéma développé dans le Banquet, où Platon décrit l'amour dans sa dynamique, qui tend vers la beauté eternelle, en passant par des paliers intermédiaires)

Il serait sensé de distinguer deux notions, la sensualité et la sensibilité.
La sensibilité du coeur s'écarte de la sensualité du désir. Il est une contingence de la sensibilité dans la sensualité. Le désir est une écorce rude n'aspirant qu'à respirer, à recevoir lumière et chaleur. Désirer, c'est vouloir posséder, assouvir une envie, des pulsions. C'est en ce sens que Jacques Lacan disait "Aimer, c'est vouloir être aimer".

Mais l'amour vérace ne serait-il pas moins une passion focalisée, qu'un sentiment ? Ce sentiment reléverait plus d'une émotion pure ancrée dans le domaine de l'affectivité; une sève qui ne prétend à plus qu'à nourrir la vie, à l'intérieur, à l'extérieur, et n'exige rien, sinon de la vie.
Ce n'est lorsque s'ajoute la dimension du désir qu'il recouvre la passion. Il y a une notable différence entre chaleur du don et facisme -nB: pure provocation- du désir.

Ainsi il peut y avoir amour avant la relation charnelle.

Mais considérons une définition de l'amour, très empirique, que je chérie particuliérement (extraite du Retournement de Volkoff):
Je ne doute guère que l'amour -ce que nous appelons amour depuis quelques siècles- ne soit en réalité une somme de sentiments complémentaires (affection, désir, tendresse, amitié, possession, littérature) se focalisant pour telle ou telle raison sur une seule personne, mais il arrive que, pour un temps limité, l'amalgame apparaisse homogène, et alors on n'est plus conscient des composantes, seulement d'une résultante parfaitement réussie.

Si l'amour Platonique existe, son expression réelle n'est-elle pas dans la complétude?

ps: frustrant de voir un article médiocre quand on l'avait tant chiader :/

Aucun commentaire: