samedi, décembre 30, 2006

Réaction à l'article précédent

Ci-contre Portrait of John Maynard Keynes by Duncan Grant, 1917

Si le texte de F. BASTIAT constitue une satire efficiente du protectionnisme, le passage en gras ne vous rappele-t-il pas certains raisonnement stériles mais répandus ?

Combien sont-ils à prôner les solutions du non moins génial Keynes dans Théorie générale de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie, 1936:

"Si le Trésor était disposé à emplir de billets de banque des vielles bouteilles, à les enfouir à des profondeurs convenables dans des mines désaffectées qui seraient ensuite comblées avec des détritus urbains, et à autoriser l'entreprise privée à extraire de nouveau les billets suivant les principes éprouvés du laisser-faire (...), le chômage pourrait disparaître et, compte tenu des répercussions, il est probable que le revenu réel de la communauté de même que sa richesse en capital seraient sensiblement plus élevés qu'ils ne le sont réellement. A vrai dire, il serait plus sensé de construire des maisons ou autre chose d'utile ; mais, si des difficultés politiques et pratiques s'y opposent, le moyen précédent vaut encore mieux que rien"

Est-ce une impression ou les politiques tendent à omettre le passage sur ce qui serait le plus sensé? La relance par la consommation artificielle, dans un un pays membre du village planétaire, dans une économie ancrée dans la désintermédiation de l'économie -ndlr: l'utilisation prépondérante de la bourse-, si elle peut sembler efficiante, se révèle en fin de compte inefficiante et surtout inefficace.

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